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Fumel : Pour un renouveau industriel

L’usine s’appelle maintenant « Métal Aquitaine ». Mieux connue sous le nom de Métaltemple, ou Fumel D, elle avait débuté sous le nom de Pont à Mousson.

Quarante-trois postes de travail ont survécu au laminage orchestré par M. Colas qui a vidé l’usine de ses richesses en matériaux. Les salariés, avec leurs syndicats, ont lutté pour empêcher sa fermeture. Les marchés avec Caterpillar ont été perdus, une partie des chemises marines ainsi que l’industrie du poids lourd. Maintenant, c’est une production « acier centrifugé », les pièces usinées sont des tubes de dragage, entre 240 mm et 1 m de diamètre, utilisées pour l’eau ou le sable avec de la fonte à l’intérieur du tube et de l’acier à l’extérieur pour mieux résister au sable. Les projets au moment du rachat par Messieurs Posas et Foyer, actionnaires, sont au point mort :

- avec Caterpillar pour continuer à fabriquer les chemises marines;

- proposition d’un marché en Amérique Latine.

Actuellement, il y a un accord avec un marché russe. L’incertitude pèse lourdement sur les mentalités des salariés (deux sont actuellement en dépression) d’autant qu’ils n’ont perçu ni les congés payés, ni les compteurs temps par le liquidateur au moment de la reprise, et ce, malgré un carnet de commandes plein. Il faut dire que les machines-outils datent de 1943 et qu’il n’y a jamais eu d’investissement de nouvelles machines. Les gars de la maintenance font des prouesses pour que les machines continuent de « tourner ».

En fin d’année 2015, une partie des machines a été démontée pour être vendue dans le but de payer les salaires. La Région a versé 200000 €, le département 200 000 €. Cet argent n’a pas été utilisé pour les investissements mais pour acheter la matière première et payer les salaires. Au moment de l’achat, les patrons devaient mettre 800000 €. M. Pozas a injecté 400000 € et M. Royer 200000 €.

La banque russe n’a rien versé; elle devait prêter 200000 €. Pourtant, un avenir est encore possible pour cette usine qui a eu, au plus fort de son activité, 5000 emplois. Il est possible de désenclaver ce bassin industriel, par le train, par la route.

Le marché paquebot est en croissance à Saint-Nazaire pour des débouchés potentiels… Il faut avoir la volonté d’un nouveau développement industriel, créer des emplois, former, investir… C’est possible!

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Fumel : Pour un renouveau industriel

le 04 mai 2016

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