Fédération PCF 47 du Lot-et-Garonne

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Intervention au Conseil national de Michel Ceruti 10 et 11 avril

Une première analyse de notre conseil départemental des élections départementales en Lot Garonne a mis en évidence un fait politique majeur : avec près de 60 % de participation, contrairement à toutes les prévisions nationales, comme c'est le cas pour d'autres, le Lot et Garonne, gagné à gauche en 2008, n'a pas basculé à droite.

La démarche, le bilan ,l'approche politique de rassemblement impulsée par le cd du PCF, y a nettement participé même si cela ne fut pas unanime.

Ceci en travaillant à la constitution de binômes avec la majorité départementale PS (qui n'étaient pas en rupture avec la politique nationale), dès le 1er tour dans 4 cantons , ou des binômes PCF-FdeG, ou des binômes FdeG, ou des binômes FdeG-EELV ...

En effet, notre ambition affichée, en novembre, d'être utile pour conserver le département à gauche a été déterminante, à partir du bilan positif (le recul des inégalités pour la vie des gens et renforcé avec notamment notre apport communiste de part la présence de Raymond Girardi, vice-président PCF du

Conseil Général sortant, comme la gratuité des transports scolaires ou l'APA plus... La petite enfance l'aide à l'agriculture familiale + 30% , économie de 140 millions non financement LGV... )

Aussi,le 29 mars le Conseil départemental institutionnel a été renforcé à gauche d'une élue sympathisante communiste supplémentaire, Hélène Laulan, binôme de Raymond Girardi (soutenue entre parenthèse dès le 1er tour par la majorité départementale PS).

On peut aussi ajouter que des liens intéressants ont été construits dans la campagne, avec deux élues femme qui se retrouvent vice-présidentes du conseil départemental. Elles se déclarent en privé proches de nous. A ne pas négliger.

L'appel au rassemblement, sans réserves pour le candidat de toute la gauche au 2ème tour, a été apprécié dans le peuple de gauche.

Cette démarche n'a pas amputé, bien au contraire, les résultats des binômes PCF, membre du FdeG, qui ont obtenu un score (selon les contingences locales) qui va de :

- 4,5 % à 11,5 % dans 8 cantons.

Un résultat pour les binômes FdeG dans 2 cantons de :

- 6,3 % à 7,8 %

Un résultat pour les binômes FdeG EELV dans 3 cantons de :

- 10 % à 11,5 %

Par contre au 2ème tour, comme ailleurs en France , nous avons une question politique liée à notre stratégie : nous avons des candidats PCF, qui par « anti PS » ont laissé libres les électeurs au 2ème tour, jusqu'à laisser le choix entre un binôme PS et un binôme FN. En être réduit à ce choix devient une question politique pour notre parti et son avenir.

Enfin, le FN se serait retiré au 2ème tour dans les 18 triangulaires, la gauche aurait été éliminée dans le département. A méditer pour les régionales.

A ce sujet, je pense qu'il faudrait là aussi s'appuyer sur les bilans des politiques régionales, enrichis de notre apport communiste.

A débattre et appeler au rassemblement et à l'union de l'ensemble des partis politiques de gauche (pas seulement les frondeurs), à construire sur quelques axes « style bouclier social solidaire et écologique, industrie, emploi avec les populations services publics ...» et ceci dès le 1er tour.

Dans tous les cas, une proposition de démarche d'union et de rassemblement, quelle que soit l'issue au terme du débat, est toujours bénéfique.

L'union et le rassemblement stimulent toujours le mouvement social et populaire. C'est l'ADN du PCF, du communisme, qui a toujours été couronné de succès.

Plus généralement, un grand nombre de communistes s'interrogent sur les conséquences de la perte de 27% de conseillers départementaux communistes (61 élus), après la perte d'élus aux municipales, 90 élus régionaux, 5 députés nationaux, 1 député européen...

Tout cela nous éloigne, nous décroche de plus en plus du réel, c'est aussi moins de moyen financiers pour l'activité parti ...

Cela mérite un retour sur l'expérience pour une nouvelle efficacité communiste.

Aussi dans l'immédiat si nous voulons inviter à la prise en main du concret, du vécu, pour agir.

Je proposerais, aussi, que l'on valorise davantage ce qu'apportent nos élus communistes dans les institutions, comme cela vient d'être dit, en comparant le Val de Marne et les Hauts de Seine par exemple.

Nous le banalisons trop dans notre pratique politique, dans nos journaux, sauf le temps des campagnes électorales. En un mot pour se rapprocher du réel et le transformer, nous devons nous rapprocher davantage des élus communistes.

Quant au projet, c'est dans le rassemblement qu'il faut le construire, avec notre apport, dans la confrontation et non â priori je pense aussi aux valeurs qui fondent notre engagement communiste : c'est retravailler comme nous l'avons exprimé, début janvier, sur les notions à reconfigurer de « Liberté, Egalité, Fraternité et de Laïcité » dans les conditions d'aujourd'hui.

Concrètement, nous avons relevé dans la campagne les questions prioritaires avec la population et d'en faire des axes d'actions et de rassemblement et inversement. Tout en poursuivant l'action sur l'emploi des jeunes et l'action pour le gel de la baisse des dotations...

Oui, il y a besoin de communistes de parti communiste et de communisme pour ré-ouvrir le chemin de l'espoir.

 

Cela dit, 4 adhésions aux PCF de candidats ont été réalisées dans cette campagne.

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Intervention au Conseil national de Michel Ceruti 10 et 11 avril

le 24 avril 2015

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