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La culture s’engage pour la cause palestinienne

Quand on évoque la Palestine, on oublie trop souvent de parler des ses artistes. Ces artistes qui ont la volonté de conjuguer l’art et la défense du peuple palestinien.

Pourtant, la culture palestinienne est riche et authentique. De nombreux artistes militent à travers leurs textes, leurs œuvres, leur voix, leurs performances. Portrait de 3 femmes, artistes, engagées, palestiniennes.

Tel est le cas de Rim Banna, chanteuse palestinienne, arrangeuse et compositrice née à Nazareth en 1966. En 2003 elle enregistre avec d’autres artistes en Norvège un album intitulé « Lullabies from the Axis of Evil », considéré comme un message musical contre la guerre, adressé au président Bush avec la contribution de chanteuses d’Irak, d’Iran et de Norvège. Elle dira lors d’une interview en 2008 ces quelques mots qui en disent long sur son engagement : « je chante pour les enfants martyrs » ainsi que « mon arme c’est ma voix ».

Ne passez pas à côté de Kamilya Jubran, 51 ans, chanteuse à l’identité déchirée. Kamilya est palestinienne mais son passeport est israélien. Son village natal a en effet été annexé en 1948, (tout comme la chanteuse Mira Awad qui avait crée la polémique en participant à l’eurovision 2009 pour représenter Israël). Kamilya vit au rythme de ses rencontres avec d’autres exilés, notamment Paul Shaoul, poète libanais qu’elle a rencontré en Jordanie. Elle parle sans détour la situation de son pays de cœur et croit profondément en l’être humain en imaginant un mouvement civil des deux côtés « puisque la politique ne fonctionne pas ».

Nous devons aussi vous parler de Larissa Sansour. Si vous lui demandez si la culture palestinienne est bien accueillie en France, elle vous répondra certainement par la négative. En effet, Larissa, artiste photographe palestinienne, a participé il y a quelques années au très select  concours « Lacoste Elysée Prize » sur le thème « la joie de vivre ». Ce concours récompense (25 000€) un artiste prometteur. Alors qu’elle se trouvait parmi les 8 finalistes, elle à réalisé une œuvre, jugée trop pro-palestinienne, et s’est donc fait évincer du concours, censurant par la même occasion son travail. Son « erreur », avoir réalisé un portfolio mélangeant architecture et science-fiction, montrant la naissance d’un état palestinien et inspiré de la demande  d’adhésion de la Palestine aux Nations Unis.

Les artistes de Palestine créent avec leur cœur et crient leur identité, leur déchirement, nous devrions sans doute plus les écouter et admirer leurs œuvres qui prennent souvent un sens tout particulier au regard de l’histoire de leur pays natal.

A.ST

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La culture s’engage pour la cause palestinienne

le 20 juin 2014

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